Solitude
Je connais ton nom mais j'ignore ton visage, tu en changes si souvent! Tu prends pour mieux me saôuler les traits d'une femme, d'un amour enivrant, on se grise, la bouteille est vide, on est seul en se levant...Tu me dis ingrat, toi qui est si fidèle, qui m'attend si sagement...Certes, c'est ce que je suis ma belle, loin de tes jupes je me voudrais plus longtemps.
Le problème, O ma dure compagne, c'est que je rêve si facilement, un parfum, une dame, et me voila le coeur battant...Adolescent malhabile, j'idolâtre des statues, des monuments stériles, qui lentement me tuent.
Tu es là violente matrone, tu prends , tu donnes, oui, mais surtout tu prends...
va, Ménade, radasse vorace, va éloigne toi de moi, cargue la grand voile, déploie devant toi la grande toile, et casse toi!